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Actuellement: Les métiers de l'horlogerie II

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L'auteur


Pierre F. Brenzikofer, expert en communication et marketing, a été en charge pendant plus de 25 ans des Marketing-Services d'un grand groupe horloger suisse.
A ce titre, il connaissait en profondeur le domaine de la communication horlogère.
De plus, il avait déployé une activité intense dans le domaine de la formation et du perfectionnement professionnel, et il s'était beaucoup investi dans la gestion de centres de formation et la création d'instruments pédagogiques modernes.

8. LES METIERS DE L'HORLOGERIE II

Partie Dans la 1ère partie de cette présentation (publiée il y a 1 mois), nous avons évoqué les métiers suivants :
- Horloger-praticien ou horlogère-praticienne
- Horloger-microélectronicien ou horlogère microélectronienne
- Horloger-rhabilleur ou horlogère-rhabilleuse
- Mécanicien ou mécanicienne en étampes
- Micromécanicien ou micromécanicienne
- Mécanicien-boîtier ou mécanicienne-boîtier

Nous allons poursuivre ci-après la présentation des métiers directement en relation avec la fabrication des montres, tels qu'ils ont été prévus par la loi fédérale suisse sur la formation professionnelle. Pour ceux d'entre-vous qui avez raté la lecture de la 1ère partie, vous pouvez l'obtenir avec le lien suivant : les métiers de l'horlogerie.

Termineur ou termineuse de boîtes de montres (durée de formation : 3 ans)
Ce type de spécialiste s'occupe du polissage et de tous les traitements mécaniques de la surface des boîtes de montres, ainsi que du maniement et de l'entretien des installations.
Il effectue en fait les opérations esthétiques qui déterminent leur aspect final. Il doit être familiarisé avec les travaux mécaniques manuels et sur machines conventionnelles et connaître les procédés de fabrication assistés par commandes numériques (CNC) ce qui l'oblige à se perfectionner régulièrement. Cette profession est également spécifique à l'arc jurassien où se trouvent la majorité des fabriques de boîtes de montres.

Dessinateur ou dessinatrice en microtechnique (4 ans)
Le dessinateur ou la dessinatrice en microtechnique réalise, sur la base de projets ou de produits existants, des plans agrandis de pièces miniaturisées destinées à la fabrication (éléments d'un mouvement de montre ou de tout autre mécanisme de petite dimension).
Il/elle dessine aussi le plan d'assemblage du mécanisme et prépare la liste du matériel à utiliser pour son exécution à l'atelier de production. Intermédiaire entre le technicien ou l'ingénieur et l'atelier de production, il/elle crée le dessin sur un écran de DAO (dessin assisté par ordinateur) et l'exécute sur une table traçante ou sur imprimante ce qui l'oblige à avoir une bonne connaissance des procédés d'usinage et des machines.

 


Sertisseur ou sertisseuse en joaillerie (4ans)
Ces artisans travaillent dans le secteur de la bijouterie-joaillerie et dans l'horlogerie haut de gamme.
Ils sertissent des pierres précieuses, semi-précieuses ou artificielles, ainsi que des perles sur des produits horlogers, des bijoux ou d'autres objets de luxe.
Les sertisseurs veillent particulièrement à ce que les pierres soient toutes dans le même plan pour refléter correctement la lumière. Ils donnent au bijou toute sa dimension et la beauté de l'objet fini.
Les sertisseurs et sertisseuses disposent de burins, de limes, d'échoppes, de brucelles, de verres grossissants, ainsi que d'une pierre à huile pour aiguiser certains de leurs instruments et d'un moteur pour l'utilisation de diverses fraises.

Graveur ou graveuse (4 ans)
Ces spécialistes réalisent de façon artisanale des décorations, des inscriptions, des poinçons sur des bijoux, des montres, etc. Ils exécutent des travaux en relief ou en creux, à la main ou à la machine, chimiquement ou par d'autres procédés sur des métaux tels que l'acier, le laiton, le cuivre, l'étain, l'or ou l'argent.
Les graveurs ou graveuses travaillent à l'établi et de façon indépendante dans un atelier de gravure, parfois dans de grandes entreprises.

Bijoutier ou bijoutière (4 ans)
Ce sont des artisans qui imaginent et fabriquent des objets en métal précieux destinés à la parure. Ils exécutent des travaux de bijouterie en rapport avec les formes, entre autres les boîtes de montres haut de gamme, et les matières.
Certains bijoutiers se spécialisent et collaborent avec d'autres spécialistes : le styliste, le bijoutier-boîtier, le graveur, le ciseleur, etc. Ils travaillent à l'établi éclairé par une lumière artificielle. Ils sont indépendants ou peuvent être engagés par de grandes entreprises.

Il existe bien sûr de nombreux autres métiers liés directement ou indirectement à l'horlogerie, par exemple les décolleteurs, produisant sur des machines automatiques des pièces constitutives du mouvement, les galvanoplastes s'occupant des traitements de surface, les mécaniciens électriciens, les informaticiens et programmeurs, les designers, etc.
L'énumération présentée dans les 2 parties de cette présentation n'a touché que des métiers directement liés à l'industrie horlogère.

 

Ajoutons qu'avec un Certificat fédéral de capacité ou une maturité professionnelle, il est possible de poursuivre ses études dans une école technique supérieure et ensuite dans une université ou une école polytechnique. Enfin, mentionnons que sur le plan technique et à un niveau supérieur, l'industrie horlogère fait appel à de nombreux spécialistes : ingénieurs en microtechnique, électroniciens, chimistes, physiciens, métallurgistes, etc.
 Voir aussi: formation  

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